Londres

Je n’avais pas mis les pieds à Londres depuis une bonne quinzaine d’années, c’était à l’occasion d’un matche de rugby à Twickenham. L’effet Jeux Olympiques jouant à fond, la transformation de la ville est assez étonnante. L’arrivée tout d’abord, la superbe gare de St Pancras a avantageusement remplacée la sinistre Waterloo Station. Le hall d’arrivée spacieux et lumineux confère une ambiance légère et internationale.

Le logement au Pullman de Saint Pancras voisin évite de replonger derechef dans les transports en commun. L’ascenseur en verre offre une vue imprenable sur l’ensemble des superbes bâtiments en briques de la bibliothèque, l’hôtel de luxe Renaissance puis la gare en elle-même.

Visite du muséum d’histoires naturelles, un bâtiment néogothique qui rappelle irrésistiblement l’image que l’on a des collèges anglais. Les gargouilles en forme de ptérodactyle annoncent l’exposition vouée aux dinosaures. La visite aurait pu être sympathique sans l’énorme foule qui paralyse la déambulation. Pour se dégourdir les jambes nous faisons halte dans le green park pour une petite partie de cache cache ballon. Passage au magasin de jouet de Hamlin pour la grande joie de mon petit garçon qui essaye derechef tous les masques de stars wars. Les vendeurs, les vraies stars du magasin déplient des trésors d’ingéniosité pour capter l’attention des plus petits.

Une heure d’attente sous la pluie pour l’accès au London Eyes, cette roue géante installée en face de Westminster pour l’occasion du passage en l’an 2000. A peine montons nous dans la nacelle que le soleil fait son apparition. La roue tourne tellement lentement que l’on n’a pas la sensation qu’elle bouge, de plus comme la plate forme est relativement large on n’a pas la sensation de vertige. La vue est bien sur fabuleuse. Au fur et à mesure de la montée on découvre successivement le palais de Westminter, la Tamise, la cathédrale Saint Paul, le gratte ciel triangulaire the Shard et à l’opposée les cheminées de la Battersea power station chère aux Pink Floyd. La promenade le long des quais de la Tamise a ont été remarquablement aménagée. Le lieu est large, calme et agréable, il est ponctué de bâtiments restaurés avec goût. Les londoniens ont astucieusement conservé leur patrimoine industriel ; Le musée de la Tate modern en est l’exemple le plus éclatant. Pour ma part je préfère l’Oxo tower plus intimiste et surtout du style art déco que j’affectionne. Au rez de chaussée des galeries d’art, à l’étage un restaurant avec une belle vue sur la city. Je résiste à la tentation d’emprunter la passerelle du millénium pour continuer sur la rive droite de la Tamise. Des navires militaires sont amarrés sur un ponton en face de la City, chaos architectural d’où émerge le triomphant et iconique « concombre » de Sir Norman Foster. Passage devant la curieuse mairie de Londres qui est à moitié enterrée puis traversée du fameux Tower Bridge. Ce pont levant à l’architecture néo gothique qui donne lui son cachet est l’un des symboles de la capitale britannique. Le contraste avec la très moyenâgeuse tour de Londres et ses célèbres beaf eater.Retour à l’hôtel en bus impérial rouge pompier pour la plus grande joie de mon jeune fils.

Le carrefour de Piccadily Circus n’est pas sans rappeler Times Square à New York avec ses néons et son animation. Non loin se trouve le chinatown local où nous dînons au crispy duck suivi d’un zenzoo multicolore du coté de Gerrard street.

Le lendemain petit shopping à la boutique Ecco sur Oxford Street puis direction Buckingham Palace pour la relève de la garde. Le show, car il s’agit bien d’un spectacle est bien huilé. D’abord la garde à cheval puis la relève sous les notes de la fanfare jouant du Billy Joël. Les tuniques rouges en bonnet en poils d’ours semblant tout droit sorties d’une boite de jouet s’alignent mécaniquement devant un parterre de touristes conquis d’avance. Et dire que le cérémonial a lieu tous les jours ! Séance recharge de chlorophylle de St James Park qui est l’un des nombreux poumons verts de la capitale britanique.

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